La restauration du théâtre de Châtel-Guyon est un exemple emblématique des petits théâtres de villes thermales qui ont résisté à l’offre des Casinos et aux transformations en cinéma ou salle de congrès. Châtel-Guyon préserve un ensemble unique.

L’architecture d’origine tracée par l’architecte Le Voisvenel, en 1902, devait probablement déjà comporter un parterre à faible pente et un à deux niveaux de balcons en demi-cercle, dont un pourrait correspondre au niveau du foyer.

Les décors intérieurs accompagnent la verticalité du volume de la salle par des panneaux encadrés de moulures qui viennent se confondre avec les moulurations de la frise et du centre du plafond néo baroque.

C’est cet ensemble décoratif qui fait maintenant l’intérêt et l’originalité du théâtre de Châtel-Guyon et qu’il était souhaitable de restaurer, en lien avec la politique de revalorisation de l’ensemble thermal.

Les caractéristiques de ce décor rendaient la salle très réverbérante. Conditions peu propices à la voix, elles ont été complétées par le rajout de surfaces absorbantes et le traitement des parois latérales du parterre.

Les études acoustiques ont été complétées par des simulations informatiques afin d’objectiver les corrections nécessaires, afin de ne pas remettre en cause le décor existant mais de venir le compléter.

Le traitement du plafond a constitué un élément essentiel de cette étude (réflexions secondaires sur les balcons).